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Comment reconnaître un faux vase asiatique : 7 erreurs à éviter

Avec la popularité grandissante des antiquités asiatiques, le marché a vu proliférer les copies, reproductions et imitations, parfois très bien exécutées. Entre les contrefaçons modernes et les copies anciennes créées « dans le goût de », il devient de plus en plus difficile pour un amateur d’identifier un vase asiatique authentique.

Voici les 7 erreurs les plus fréquentes à éviter pour ne pas se tromper, et quelques conseils pour repérer un faux.

1. Se fier uniquement à la marque impériale

De nombreux vases chinois ou japonais portent une marque impériale à six caractères (ex. : « Da Qing Qianlong Nian Zhi »). Mais attention :

  • Ces marques ont été largement reprises au XIXe et XXe siècles par respect ou par imitation.

  • Certaines copies modernes apposent de fausses marques pour tromper l’acheteur.

Une pièce authentique ne se juge jamais sur la marque seule : il faut l’analyser dans son contexte.

2. Confondre ancien et usé artificiellement

Certains objets sont vieillis artificiellement : patine au pinceau, fissures simulées, teintes oxydées. Ce sont des procédés répandus, notamment pour les faux céladons ou les fausses porcelaines Ming.

Une vraie patine se sent, se lit dans les creux, sur les bases, dans les micro-craquelures naturelles.

3. Négliger la qualité du décor

Un vase authentique, même modeste, présente une précision de trait, une composition équilibrée, et une cohérence d’ensemble.

Les copies modernes présentent souvent :

  • des motifs flous ou disproportionnés,

     

  • une application trop brillante de l’émail,

     

ou des détails répétitifs ou stéréotypés.

4. Se laisser piéger par le poids ou l'épaisseur

Les copies modernes sont souvent :

  • plus lourdes (car en faïence épaisse ou en céramique mal calibrée),

  • ou trop légères, lorsqu’elles sont moulées rapidement.

Le poids, combiné à l’épaisseur de la pâte et au toucher de la base, est un excellent indicateur.

5. Ignorer la base et les traces de cuisson

La base d’un vase dit beaucoup sur sa fabrication. Sur les pièces anciennes, on observe souvent :

  • un émaillage incomplet sous la base,

  • des traces de support de cuisson (petits points ou anneaux),

  • une usure cohérente avec l’âge.

Les copies modernes ont des bases trop nettes, trop parfaites ou totalement émaillées.

6. Croire que l’absence de marque est un défaut

Beaucoup de pièces authentiques, notamment japonaises ou coréennes, ne portent aucune marque. À l’inverse, certains faux en sont pourvus.

Un vase sans signature peut parfaitement être ancien, notamment s’il était destiné à l’usage local ou rituel.

7. Acheter sans expertise indépendante

C’est l’erreur la plus fréquente : acheter un vase sur internet, en brocante ou chez un particulier, sans consulter un expert. Même un œil averti peut se tromper.

Chez Baert Antiquités, nous avons vu passer des pièces très modestes révélées comme authentiques… et des vases spectaculaires qui s’avéraient être des reproductions récentes.

Faites expertiser votre vase asiatique avant toute décision

Vous avez un doute sur l’origine ou l’authenticité d’un vase chinois, japonais, coréen ou vietnamien ?
Notre regard professionnel et nos comparaisons documentées peuvent vous éviter une erreur coûteuse… ou révéler un trésor insoupçonné.

Envoyez-nous vos photos (vue générale, base, détails du décor), dimensions et toute information disponible via notre formulaire de contact.
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